Une voie pour détruire les réservoirs du VIH (La Recherche 02/2019).
« Du point de vue biologique , l’existence de réservoirs du VIH est la dernière barrière avant l’éradication du virus »,expose Asier Sàez-Cirion .
Ce virologue dirige le groupe Réservoirs et contrôle viral de l’unité VIH, inflammation et persistance à l’Institut Pasteur et , avec son équipe , il a enthousiasmé le monde de la recherche à ce sujet.
Il vient de démontrer que le niveau d’activité de production d’éléments chimiques, ce que l’on appelle le métabolisme , influence la susceptibilité des cellules à l’infection au virus VIH.(JC.Valle-Caruso et all,Cell Metab.doi :10 1016/j.cmet.2018.11.015,2018.)
Sa découverte constitue un nouvel angle d’attaque pour comprendre, voire détruire, les cellules infectées latentes…
Pour confirmer ces résultats ,les chercheurs ont partiellement bloqué l’activité métabolique de la cellule , grâce à différentes molécules inhibitrices de la production d’énergie à partir du glucose.Ils ont ainsi réussi à empêcher le virus d’infecter des lymphocytes T CD4