Voyage « Sur les traces du fief des parents de Louis Pasteur »

Chaque année , notre Association propose un voyage à nos adhérents en lien avec notre savant.

Voici le témoignage d’un participant

Nous fûmes une petite équipe de courageux à oser braver le soleil et la   canicule de cette fin juin 2025 pour retrouver les traces légères, mais si marquantes, du très jeune Pasteur, que nous pouvons nous permettre d’appeler le p’tit Louis.

En effet, s’il naît à Dole le 27 décembre 1822, c’est dés 1825 que la famille déménage pour aller vivre à Marnoz, village d’origine de Jean-Joseph, son père et de Jeanne Etiennette Roqui, sa mère descendante de la famille Courvoisier, à l’époque, les rois du Champagne.

La famille demeurera dans la maison jusqu’en 1830, date à laquelle elle ira s’installer à Arbois, dans ce qui deviendra « le Château Pasteur ».

Après un passage à cette maison d’enfance, où Louis sera entouré de ces bruits et odeur de tannerie et de cuves de vinification (déclics de sa passion pour la chimie peut être ?), nous nous retrouvons autour d’une tablée sympathique, à déguster des produits du terroir, offerts par la Mairie, Tarte au sucre, Gâteau de ménage au goumeau et Crémant.

Une collation agrémentée par la verve et la passion de Jacky Faivre, ancien Maire de Marnoz et toujours fan de Louis. Grâce à lui, nous revoyons Louis pêcher la truite à main dans le ruisseau La Vache et remporte le seul et unique trophée de course à pied de sa carrière : une pièce de 1 sou ! qui restera un souvenir de grande fierté pour Louis.

Après un repas dans les monts entourant Marnoz, nous faisons une courte incursion au village voisin d’Aiglepierre, la première école de Louis.

Au retour, petite incursion sur les hauteurs du Mont Poupet, un des lieux de la mise à mort de la théorie de la génération spontanée d’Aristote, ce qui fera de Louis le premier microbiologiste de l’histoire.

Sur la route de Dole, nous ferons un court arrêt à Villers-Farlay et plus exactement dans la prairie qui vit l’acte de courage du premier français (à l’époque) Jean-Baptiste Jupille, mais le deuxième humain, après le petit alsacien (allemand à l’époque) Joseph Meister, tous deux guéris de la rage grâce au vaccin anti-rabique de Pasteur. Le 1^er et le 2^ème concierge du futur Institut Pasteur.

Une journée bien agréable, dans une ambiance amicale, dans le village d’un enfant «Comme les Autres», qui sera un homme «Pas comme les Autres ».

le Mont POUPET Villers Farlay La forêt de Chaux