L’utilisation de sérums d’animaux volontairement immunisés l’a d’abord été pour soigner les piqûres de scorpions : les sérums anti-venimeux ont donc été les premiers exploités.
Du venin animal à une toxine bactérienne, il n’y a qu’un pas que Pasteur, Roux, Chamberland et Yersin puis Calmette et Mérieux s’empressèrent de franchir. La diphtérie et le tétanos furent ainsi traités, mais la vaccination préventive était à privilégier pour l’avenir ; l’une est contagieuse entre humains, l’autre non mais fréquente en cas de blessures souillées par la terre ou les excréments animaux.
Les animaux bénéficiaient aussi de sérums par exemple anti-fièvre aphteuse
Aujourd’hui, la sérothérapie utilise volontiers des extraits purifiés d’origine humaine, les gamma-globulines de convalescents ou volontaires hyperimmunisés.
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