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Dimanche 28 février 2021

Le saviez vous?QU’APPELLE-T-ON ANTICORPS MONOCLONAUX ?


QU’APPELLE-T-ON ANTICORPS MONOCLONAUX ? Futura 25/01/21
Gorille guéri du Covid -19 par un traitement par anticorps de synthèse.
(Le même traitement que pour Donald Trump).
Les anticorps sont les protéines de défense que notre système immunitaire produit lorsqu’il est exposé à un micro-organisme infectieux (ou un vaccin)
Les anticorps dits « monoclonaux » sont des anticorps fabriqués spécifiquement pour traiter une maladie. Ils sont produits par des cellules (il peut s’agir d’une bactérie, d’une levure ou d’une cellule de mammifère) qui ont été sélectionnées et cultivées pour leur capacité à produire un anticorps particulier.
Avec les anticorps monoclonaux, on peut ainsi neutraliser de manière très précise une protéine sans affecter les autres.
Le gros problème de ces anticorps polyclonaux, c'est de les fabriquer . La première approche est de les extraire du plasma des patients guéris.
Mais le nombre de donneurs étant réduit, la fabrication est elle aussi limitée. Du coup, l'idée est de passer par des animaux dont on « humanise » les anticorps en les modifiant génétiquement.
La start-up américaine Emergent BioSolutions compte, par exemple, produire du plasma immunisant à partir de chevaux. Du fait de sa taille, un cheval permet de traiter trois patients humains.
SAb Biotherapeutics compte introduire des chromosomes artificiels chez des vaches pour leur faire fabriquer des anticorps humains et GigaGen, une biotech basée à San Francisco, vise à cloner les anticorps en laboratoire dans des cellules de mammifères. Selon la start-up, moins de 10 donneurs sont ainsi nécessaires pour produire un traitement à des millions de patients.
Les anticorps monoclonaux pourraient jouer un rôle fondamental pour renverser le cours de cette pandémie.
Pour le moment, la plupart de ces traitements visent à traiter les formes graves de Covid-19.
Comme ils ne peuvent pas être administrés par voie orale (les anticorps seraient dégradés), ils doivent être injectés par voie veineuse et chaque injection coûte plusieurs centaines d'euros. Ces fameux cocktails constitueront donc plus une brique complémentaire à la lutte contre le Covid-19 plutôt qu'une véritable alternative au vaccin.
Une solution d’urgence pour les personnes exposées au virus
« L'avantage de ce traitement est qu'on n'a pas besoin d'attendre que le corps produise des anticorps, explique Catherine Houlihan virologue à l'UCLH. C'est particulièrement intéressant dans le cadre de personnes exposées au virus depuis moins de huit jours à qui il est trop tard d'administrer un vaccin ».
Seul hic, le coût rédhibitoire de ces fameux anticorps : cela revient à près de 6.000 euros la dose ! Pour rappel, le vaccin de Pfizer a été acheté à 12 euros par l'Union européenne et celui d'Oxford/AstraZeneca à 1,78 euro la dose
Les vaccins restent probablement plus efficaces et confèrent une protection à plus long terme.
(Wikimedia.commons)


C'est un peu la même chose avec le vaccin : même si celui-ci n'évite pas la transmission, il permet de limiter le nombre de cas graves.
Cette vision est partagée par beaucoup de scientifiques.
« Nos systèmes de santé vont devoir s'adapter pour tenir sur le long terme, car la Covid va être une maladie supplémentaire à prendre en charge, atteste Romulus Breban, de l'Institut Pasteur, qui fait une analogie avec la grippe.

En attendant cette phase endémique du virus, qui pourrait prendre « plusieurs décennies » à arriver, la Covid-19 a malheureusement encore le temps de faire bien des dégâts.

Le vaccin est notre seul espoir de parvenir en l'enrayer plus rapidement.

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